Tu veux gérer un portefeuille comme un pro, réduire ton risque tout en maximisant ton rendement ? Alors tu dois absolument comprendre cette distinction clé : le risque systématique et le risque spécifique.
C’est l’un des premiers concepts enseignés en gestion de portefeuille, et pourtant il est souvent mal compris ou négligé. Pourtant, savoir où se trouve le vrai risque d’un actif, c’est ce qui fait la différence entre une gestion intuitive… et une gestion maîtrisée.
👉 Dans cet article, tu vas découvrir :
Tout investissement en actions (ou tout autre actif risqué) s’accompagne d’une part d’incertitude. Mais tous les risques ne se valent pas.
On distingue :
C’est le risque global qui affecte l’ensemble du marché. Il est inévitable, car il est lié à :
💡 Ce risque ne peut pas être éliminé par la diversification.
C’est lui qui fait que même les meilleures entreprises peuvent chuter lors d’un krach boursier.
C’est le risque propre à une entreprise ou un secteur.
Il dépend de :
💡 Ce risque est diversifiable : plus tu détiens d’actions différentes, moins tu en subis les effets.
➡️ Même LVMH, Apple ou Hermès chutent, non pas à cause de leurs performances, mais parce que tout le marché baisse.
➡️ Ce type de risque peut être évité ou amorti avec un portefeuille diversifié.
Parce que l’objectif n’est pas de supprimer tout le risque, mais de ne prendre que le risque rémunérateur.
➡️ Le risque systématique est inévitable, mais il est récompensé par le marché à long terme : c’est le principe même du capitalisme.
➡️ Le risque spécifique, lui, n’est pas rémunéré en tant que tel. Si tu investis dans une seule entreprise risquée et qu’elle chute, c’est ta faute. Pas celle du marché.
🎯 Conclusion : on accepte le risque systématique, mais on évite le risque spécifique par la diversification.
👉 Une action avec un bêta de 1,4 est plus exposée au risque de marché qu’une action avec un bêta de 0,7.
💡 Dans un portefeuille bien diversifié (au-delà de 20-25 lignes), ce risque devient marginal.
Voici quelques leviers simples et puissants :
Ne pas mettre tout sur la tech, la santé ou le luxe. Mélanger industrie, consommation, technologie, énergie…
États-Unis, Europe, émergents… Pour éviter qu’un choc local ne ruine ton portefeuille global.
Pas besoin d’avoir 100 actions, mais au-delà de 20 lignes, tu réduis déjà considérablement ton risque spécifique.
Les ETF te permettent d’acheter des dizaines d’actions d’un coup, ce qui élimine une grande partie du risque idiosyncratique dès le départ.
Même avec le meilleur portefeuille du monde, tu ne peux pas éliminer le risque systématique. C’est le prix à payer pour espérer une rentabilité.
Même si tu diversifies en nombre, si tu n’as que des actions tech ou françaises, tu es toujours exposé à des risques spécifiques masqués.
Certaines actions peu volatiles (ex : utilities) peuvent être très exposées à des risques cachés (dette, régulation, transition énergétique). L’analyse fondamentale reste clé.
Deux secteurs différents peuvent être très corrélés. Par exemple, le luxe et le tourisme, ou la banque et l’immobilier. La diversification ne fonctionne que si les actifs sont vraiment indépendants.
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